Le gouvernement fédéral ne reconduira pas un projet pilote pour venir en aide aux travailleurs saisonniers.
Depuis novembre dernier, ces derniers pouvaient recevoir 4 semaines de prestations d’assurance-emploi supplémentaires pour boucler leur année, mais ce projet-pilote a été aboli le 7 septembre dernier.
Même s’il n’était pas parfait, l’organisme Action Chômage Côte-Nord estime que le programme était nécessaire. Sa directrice, Line Sirois, croit que certains des critères d’admissibilité à l’assurance-emploi, comme le taux de chômage et le nombre d’heures travaillées, ne sont pas adaptés à la réalité de la Côte-Nord.
La période sans revenu entre la fin des prestations et le retour au travail saisonnier risque de s’étirer pour plusieurs travailleurs saisonniers. Les impacts pourront se faire sentir particulièrement en Minganie et en Basse-Côte-Nord, où la période de travail est plus courte.
De son côté, la députée de Manicouagan, Marilène Gill, souhaite placer l’assurance-emploi au sommet de ses priorités en cette rentrée parlementaire. Elle exige toujours une réforme en profondeur du régime de l’assurance-emploi.
Selon une récente étude d’Action Chômage Côte-Nord, plus de 5 000 Nord-Côtiers font partie de l’industrie du travail saisonnier. L’organisme ne baisse pas les bras; il participera à une nouvelle manifestation le 6 novembre prochain à Chicoutimi, au Saguenay–Lac-Saint-Jean.
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