Le 19 mars 2024, à 13h30, a eu lieu l'Assemblée générale annuelle d'Action-Chômage Côte-Nord. Le conseil d'administration, les employés ainsi que plusieurs membres de l'organisme se sont réunis à Forestville, dans une salle du restaurant Le Danube Bleu.
Cette assemblée était l'occasion de faire le bilan des actions de 2023 de l'organisme. Le Conseil d'administration a présenté un rapport annuel des activités particulièrement fourni. Outre la célébration des 20 ans de l'organisme, Action-Chômage a été présent sur tous les fronts: information, formation, sensibilisation, production de documents de référence et de documents d'analyse, accompagnement individuel et soutien juridique, soutien aux actions sociales de la région, mais encore et surtout de belles actions de représentation et de mobilisation sociale.
En 2023, les membres d'Action-Chômage ont participé à de nombreux événements pour défendre les droits des chômeurs, sur la Côte-Nord, comme au Nouveau-Brunswick, en Gaspésie, à Montréal et à Gatineau. Les liens avec les membres du MASSE et de l'Alliance Interprovinciale ont été renforcés et utilisés pour faire pression sur la sphère politique.
Cette mobilisation a eu un impact, puisque le gouvernement a non seulement prolongé le projet-pilote qui ajoutait 5 semaines aux travailleurs de l'industrie saisonnière, mais a même produit un deuxième projet-pilote de 4 semaines additionnelles.
Une petite victoire dont il faut se féliciter, mais qui est loin d'être suffisante!
En 2024, Action-Chômage Côte-Nord prévoit de continuer ses actions et persévérer ses efforts de sensibilisation auprès des élus. Même si le gouvernement actuel semble vouloir enterrer définitivement la réforme, les membres restent mobilisés pour ne pas faire oublier les promesses de campagne électorale. « On va continuer à mettre de la pression sur le gouvernement », annonce Line Sirois.
Courant mars, l'organisme a fait circuler un sondage afin d'évaluer les besoins et les opinions des travailleurs saisonniers de toute la région. « On veut s'assurer que nous sommes toujours connectés avec la réalité du terrain et savoir comment défendre au mieux les travailleurs et travailleuses de l'industrie saisonnière de la région», précise la directrice.
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